
Au Bénin, l’accès à la plus grande université publique est désormais filtré à partir de 19 heures du soir. Ceci parce que selon le recteur Félicien Avléssi, des faits d’insécurité ont été notés au sein de l’université d’Abomey-Calavi (UAC).
Plus d’entrée incognito à l’UAC à partir de 19 heures. A moins que les usagers se soumettent aux fouilles et au contrôle d’identité imposés par les nouvelles mesures du rectorat. Cette décision est consécutive à deux faits fâcheux. « On a enregistré des événements malheureux au sein de l’Université. Le premier événement concerne un étudiant qui a été victime d’une situation vers 19 h 30 20 heures. Quand il sortait des cours, les gens ont arraché sa moto », explique le professeur Félicien Avléssi.
Le deuxième événement, confie-t-il à nos confrères de Frissons Radio, est le plus alarmant. « Il y a une voiture aux vitres teintées qui a garé au portail de l’une des entrées de l’UAC. Il (le propriétaire, Ndlr) s’est avancé vers une étudiante et lui a demandé de rentrer. Elle a commencé à se débattre et ses camarades sont venus par la suite la délivrer », relate le recteur de l’UAC. D’où la prise de cette mesure de restriction à travers une note circulaire en date du 13 janvier 2022.
« Les apprenants, le personnel administratif, le personnel enseignant ainsi que les autres usagers de l’UAC seront soumis à des contrôles d’identité et à des fouilles légères à partir de 19 heures, nécessaires au maintien de l’ordre et de la sécurité », avait préalablement averti l’autorité rectorale dans sa note.
La décision a pris effet à partir de ce lundi 17 janvier 2022. Les usagers de l’UAC sont alors invités à se munir de leur carte nationale d’identité, badge professionnel, carte d’étudiant et fiche d’inscription ou autres pièces. Par ailleurs, il sera également procédé à des fouilles inopinées des véhicules à quatre roues.
LME
- Vie chère au Bénin : Et si les dépenses de la tournée gouvernementale en vue servaient à renforcer la cagnotte ?
- [Opinion] « J’en ai marre des Français », Gerry Komandega Taama
- Bénin : cette rétrospection du Prof. François Abiola en 1905 pour expliquer ‘’l’effet réactif’’ de la loi sur l’avortement
- La marche vers Canaan : de Moïse à Josué
- [Prim’Délires] La loi seule ne suffit pas !
- Bénin – Parakou : Abattage des animaux, le projet social le plus aimé de tous les maires